Les meilleurs avis sur les Musées spécialisés



la collection même, le musée et ses pièces, la signalétique précise, concise, esthétiquement réussie   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Le Cabinet Secret du Musée archéologique national de Naples - 1 Avis par Aretina F 399

  
Architecture & décoration 4/4
Accueil 2/4
Richesse de la collection 3/4
Intérêt de la collection 4/4
Mise en scène 4/4
Documentation et signalétique 4/4
Rapport qualité/prix 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : la collection même, le musée et ses pièces, la signalétique précise, concise, esthétiquement réussie
les moins : dommage que la collection soit quand même si petite...

Le monumental Musée archéologique de la monumentale ville équipée de la plus belle baie au monde (dixit tout baedeker digne de ce nom…) abrite deux petites pièces (lire « petit » en pensant Naples : tout ce qui n’est pas tasse de café, est beaucoup plus grand que le "petit" du reste de l’Europe) qui rassemblent des trésors inestimables :  le Gabinetto segreto conserve une collection d’objets livrant un généreux et indispensable témoignage sur la sexualité dans l’acception de nos aïeuls d’il y a deux millénaires.

Le mot « indispensable » s’impose, vu que l’on doit toujours se contenter de construire une opinion ou image avec les briques offertes par les ouvrages de spécialité. Or, en visitant le Gabinetto, on peut se lancer dans la construction avec la matière première !

Le nom renvoie au contenu de la collection, consistant d’objets « obscènes » qui pouvaient être contemplés sans risques que des « personnes d’age mur et de morale connue », comme l’exprime un monarque vers 1816, qui les avait vus accompagné de son auguste épouse et sa candide fille.

A partir de 1821 la collection va de fermeture en ouverture, selon le souffle du vent politique des époques… Commençant avec l’an 2000, il est ouvert a tout le monde (les femmes furent autorisées à le visiter qu’à partir de 1989)

De quoi s’agit-il ?

Des vestiges des diverses époques de l’Antiquité classique et préclassique, certains admirablement conservés, d’autres un peu moins. Mais tous évocateurs, loquaces, impressionnants !
(Petit clin d’œil napoléonien : Vingt siècles vous contemplent ! Ce qui n’est peu !)
La signalétique est judicieusement placée et esthétiquement réussie : des plaques en marbre contenant un résumé descriptif placés près des objets illustrant le thème.
Le prix c'est excellent : 6,50€. Mais le musée est énorme, et il y a des choses à voir ! Le Cabinet a deux pièces, or le Musée en a par dizaines, toutes abritant des choses fascinantes !
Qui plus est, sont authentiques.  

Pourquoi s’y rendre ?
Pour la vaisselle sympotique (i.e. employée lors des banquets, les symposiums) de l’ère préromaine, aux motifs érotiques – la plupart des accouplements d’hommes avec d’hétaires ou des éphèbes. La maîtrise des artistes grecs mérite toute l’admiration !
Pour le parfum local des tribus italiques grâce aux ex-voto anatomiques offerts en remerciement aux dieux pour diverses faveurs.
Il s’en détache la fonction protectrice de la sexualité, qui dans la pensée antique s’avère un vecteur du mystérieux, du sacré.
Pour la peinture mythologique, qui s’inspira de l’érotisme tout aussi bien que d’autre sujet.
En fait, ce genre d’œuvres était fréquent. Et pas juste comme détail décoratif des lupanars, mais aussi des villas des aristocrates. Les frasques de Zeus, les aventures d’Aphrodite offrent une riche source d’où peintres comme Arellius puisaient pour le plaisir des yeux de Tibère, d’Auguste… Satyres, nymphes, ménades, cyclopes, pygmées, voilà toute une population qui s’adonnait à cœur joie à tous les plaisirs…
Ces peintures surprennent par la finesse avec laquelle elles reproduisent l’émoi des personnages, les visages sont d’une expressivité rivalisée que par l’éloquence des regards ; sans l’appui des méthodes comme jeu de lumière, trompe-l’œil, & co. la chair est palpitante, les formes élastiques, la peau rosit, les gestes sont suggestifs, bref, c’est saisissant de regarder ces figures captés par des techniques et moyens pourtant primitifs !

La sculpture est présente à travers quelques œuvres de renom mondial, dont valent être citées : Pan et Daphnis et Pan avec une chèvre.*

C’est l’occasion de se rappeler le lien entre l’homme et la nature, et de redécouvrir l’acte le plus intime en tant que permanente jubilation de ce qui est à la base de la jeunesse perpétuelle de la nature-même.

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richesse de la collection, aménagement et mise en scène, prix   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Venustempel - Sex Museum - 1 Avis par Aretina F 399

  
Architecture & décoration 3/4
Accueil 2/4
Richesse de la collection 4/4
Intérêt de la collection 4/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 4/4
Rapport qualité/prix 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : richesse de la collection, aménagement et mise en scène, prix
les moins : deux salles fermées au public (au moment de ma visite)

Son emplacement au début du Damrak le rend facile à repérer même pour quelqu'un qui ne maitrise pas la topographie d'Amsterdam.
Grâce à ses heures d'ouverture (11.00H - 01.00H) il se prête merveilleusement à une visite tardive.
Ce musée, ouvert en 1985, est assez surprenant, du fait de ses dimensions et du contenu et variété de sa collection.

Le billet coûte 3 €, mais qui s'imagine que la visite sera sur mesure, se trompe. Car les attentes seront largement dépasses, dans le meilleur sens du terme.

En fait, la collection est très grande et diversifiée. Chaque avatar de la sexualité a sa place, et même si ce n'est pas la première visite dans un musée du genre, on peut compter sur une ou autre surprise.

Même si certains objets sont peu ou prou attendus et connus, c'est toujours intéressant de voir comme chaque musée choisit de les ordonner et les associations que les objets leur inspirent.
Sur les 5 étages on avance à travers l'histoire de la sexualité, avec ses manifestations courantes (art, culture, pratiques) et ses curiosa. Les pièces sont groupées en salons thématiques, mais pas forcement chronologiques.

L'entrée rappelle celle d'un temple antique.
Dans le couloire d'entrée, une sculpture gracieuse donne la bienvenue. A gauche des grandes vitrines abritent des petites pièces artisanales de l'antiquité : en terre cuite, métal, marbre ou pierre, l'imaginaire érotique prend diverses formes.

En avançant on croisera la scène où la figure drapée des voiles de Mata Hari est entourée des admirateurs. La notice biographique est jouxtée par l'ordre d'exécution et un fac-similé de la lettre contenant le passage incriminant la courtisane d'espionnage.

On se perd ensuite dans un dédale visant à reproduire un district du plaisir à cheval entre le XIXe et XXe siècles.
Suit la salle Rudolf Valentino, qui abrite des images évoquant les amours pluriels.

En montant les escaliers on contemple des œuvres graphiques (photos et affiches dont la charge érotique et/ou pornographique reste à la discrétion de la sensibilité de l'observateur).

Arts visuels :
La photographie érotique reproduit l'histoire même de la photographie : des daguerréotypes plus ou moins pudiques jusqu'au clichées très travaillés et explicites.
L'étendue de ma culture photographique de profil s'est enrichie à la vision de clichés qui n'étaient pas exhibés dans les autres musées de profil visités auparavant : dans la salle consacrée à la homosexualité Venusgalerij ( galerie de Venus), une collection de clichées montrant des couples masculins. A l'exception des œuvres idylliques de Van Gloede, je n'en connaissais pas autres. Or, au Venustempel, on peut effectivement voir des photos avec fellation, anulingus et triolisme homosexuel.

La sérigraphie est richement représente par les objets provenant du patrimoine érotique d'Asie. Des « albums de printemps », des rouleaux qui épatent par la beauté des images aux traits fins et précis et aux couleurs d'une évanescence troublante des ukiyo-e ou la brillance vive des image printaniers chinois. C'est dans la Salle Madame de Pompadour, toujours au premier étage, que l'on peut les admirer.

Dans la même salle, on assiste à l'Idylle printanière, une série de dessins de Rojan, un dessinateur russe, on retrouve le tableau d'Aldo Cuvoni représentant cette machine multifonctionnelle que l'on voit aussi au Sex-Machine Museum à Prague…

Arts plastiques :
Des sculptures allant de l'antiquité jusqu'à nos jours, en traversant frontières géographiques et culturelles.
Il faut, dans se but, pénétrer la salle Catherine la Grande. Les objets rituels d'Afrique, des figurines en porcelaine, terre cuite, marbre d'Asie…
On fait la connaissance des scrimshaws, des très beaux curiosa de toreutique sur ivoire.

Pur la céramique érotique on peut citer par les œuvres de :
- Mario Tauzin (des services de table décorées avec des images pornographiques),
- Egidio Casarotti (statuettes en terre cuite munis des différentes accessoires qui servent a déguiser la statuette afin qu'elle soit « décente ») et
- William Lockeridge (statuettes féminines en poses lascives).

La découverte continue a l'étage suivant, ou l'on assiste a la reconstitution de la séance photographique d'une des plus célèbres clichés du XXe siècle : Marilyn Monroe se faisant photographier par Tom Kelly. Le résultat sera le mythique poster central du premier numéro de Playboy. Le reste est histoire.

Toujours dans cette salle on a un tableau d'autres classiques de la presse et du « neuvième » art : la BD. Des anciens numéros de Playboy, Penthouse et Hustler… Les Pulp fictions…

Les couvertures vintage du magazine Bizarre, œuvres de John Willie, marquent le point d'intersection avec le coté kinky des choses. Mais montons alors encore un étage.

On se retrouve dans la salle Marquis de Sade, qui est la seule (peut être a l'exception de Rudolf Valentino) dont le nom renvoie sans truchement à la thématique de la salle.
Le répertoire des pratiques se veut complet : du déguisement fétiche, bondage discipline, ondinisme jusqu'à la bestialité et le sadisme pur et dur.

L'ambiance est très éclairée, très aérée. L'aménagement muséal est bien : pièces soigneusement rangés, éclairage qui les met en valeur, notices explicatives en deux langues : anglais et néerlandais.

Une particularité de ce musée sont les « farces » : le long des murs des couloirs, il y a des petites niches peuplés par divers personnages espiègles : un monsieur exhibitionniste qui ouvre son trench-coat, une dame nue aux formes rubensiennes, qui surgit, bras ouverts vers le visiteur…

Les visiteurs sont très détendus (par rapport à d'autres musées érotiques) : ils commentent, il rigolent, il se font photographier… Certes, la question se pose si l'heure de notre visite (environ 22 heures) n'y était pas pour quelque chose ?

Bref, un des must d'une visite à Amsterdam.

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la collection, soin de représenter les aspects strictement danois, rédaction et documentation des notes explicatives   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Erotica Museum - 1 Avis par Aretina F 399

  
Architecture & décoration 3/4
Accueil 1/4
Richesse de la collection 3/4
Intérêt de la collection 4/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 4/4
Rapport qualité/prix 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : la collection, soin de représenter les aspects strictement danois, rédaction et documentation des notes explicatives
les moins : prix d'entrée !, la collection photo pourrait être meilleure

Vu que dernièrement j’ai eu l’occasion de visiter le pays de la petite sirène, du prince « to-be-or-not-to-be-this-is-the-question » et de Brigitte Nielsen (quoi, vous ne connaissez pas l’ex-Mme Stallone ????), je pensai que ce serait une magnifique opportunité d’élargir le champ de mes connaissances ès culture érotique.
Ce qui fut fait lors de ma visite du Museum of Erotica, à Copenhague.

Situé dans le cœur de la capitale danoise, ce musée est plus facilement reconnaissable pendant le soir, quand l’enseigne d’un rouge violemment accrocheur capte la vue plus vite que pendant la journée.
L’emplacement est judicieusement choisi : après avoir flâné le long du paradis commercial s’étendant de Nygade jusqu’à Amagertorv, vous pouvez vous détendre tout en vous instruisant et vous amusant dans ce musée. Qui, avec un élan semblable a Napoléon se plaçant la couronne impériale sur le chef, se pare de l’attribut de « plus élégant musée érotique du monde ».
Crochet publicitaire ? Car il faut l’avouer, on a du coup envie de se convaincre personnellement si les faits entérinent le slogan.

L’entrée ressemble à celle du Venustempel d’Amsterdam, mais juste aux premiers pas, dû au vestibule où une statue de Venus donne la bienvenue. Ensuite, l’éclairage vif à l’écho rouge, posters offrent un avant-goût de ce l’on pourra voir si on décide de continuer ce périple.
L’impression de « déjà-vu (à Amsterdam) » continue lorsque l’on monte l’escalier vers l’entrée (située au premier étage).
Ici, on peut opter : on entre à gauche dans un petit antre où du matériel publicitaire et des souvenirs est à la portée des visiteurs dont l’incursion dans cet univers s’arrête ici.
Mais dirigeons-nous vers la droite, où une réceptionniste souriante vous demande 15 € par personne pour l’entrée. Ou 27 € pour un billet pour deux personnes. « Plus élégant musée érotique », ça oblige, non ? :)

Vous avez donc acquis le droit de pénétrer la galerie galante, préparez votre attention et vos jambes (vous grimperez quand même sur 3 étages !)
On commence avec le début. Qui ici est l’Antiquité grecque. Sculptures et céramique archivent sur pierre, marbre et argile tous les avatars de la sexualité à la grecque antique. Ephèbes, hétaïres, eromènes enlacés par leur erosthenes, figés en positions typiques et évocatrices. Le salon est vraiment très beau, mais le tour est vite fait.
A coté, on reste dans la sphère classique, avec la scène de Psyché (dont la silhouette pourrait faire blêmir Kate Moss de jalousie et se poser la question existentielle : vous me trouvez grosse ?) munie d’une lanterne pour avoir un aperçu du visage d’Eros, endormi. Eros dont l’allure envoie plutôt à un hippy surexposé aux substances hallucinogènes, ce qui est, à mon avis, fâcheusement anachronique.

Le reste du petit salon contient un bas-relief d’une cérémonie de noces balinaises et quelques images du Kamasutra.
On glisse dans un couloir dont les murs sont décorés des images licencieux provenant des crayons des artistes célèbres dans le domaine : Peter Fendi, Choisy le Conin.
Il est aussi intéressant de découvrir que le premier artiste à avoir employé de la couleur sur les lithographies, Achille Devéria, a été aussi un prolifique auteur de gravures érotiques.
Moins connus, mais intéressants a découvrir : Fritz Schönpflug et Lutz Ehrenberger.

L’art est présent aussi sous d’autres formes :
- la toréutique : des pipes aux motifs licencieux
- la photographie : commençant avec les images candidement impudiques du XIXe siècle, traversant les icônes crées par les objectifs de Man Ray ou Brassai, et croisant  les « Petty Girls », les devancières des Play-mates, Penthouse Pets et Hustler Honeys

Les amateurs des sensations fortes peuven

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emplacement, horaire d'ouverture, le coin vidéo   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Erotic Museum - 3 Avis par Aretina F 399

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 4/4
Richesse de la collection 2/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 1/4
Documentation et signalétique 1/4
Rapport qualité/prix 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : emplacement, horaire d'ouverture, le coin vidéo
les moins : ambiance, collection stéréotypée

Niché dans le cœur du district rouge, ce musée est plus petit que le Venustempel.
L'accueil est très sympathique et souriant.
Vous payez les 5€ pour avoir votre billet et c'est parti.

Il faut monter à l'étage, parce que le rez-de-chaussée est affecté a espace qui commercialise des produits érotiques.

Les 5 étages offrent une ascension thématique : les premiers deux étages se présentent comme scène ou des objets artistiques, rituels ou du quotidien font preuve que l'érotisme et la sexualité ont leur place dans chaque niveau de notre existence.

L'étage suivant est dédie aux arts visuels : photographies, presse, neuvième art...
Dans le coin bibliothèque, on peut feuilleter dans traités, dictionnaires, mémoires et belles-lettres qui ont échappe merveilleusement aux dents du temps. Le seul hic : une grande partie de ces tomes sont en néerlandais, ce qui limite un peu les options de lecture…

Les derniers deux étages sont consacres au BDSM. Par rapport au Venustempel, ici on se « lâché » un peu davantage (le spécifique du quartier permettant). Je garde le souvenir d'au moins deux reconstitutions de scènes de discipline et une d'ondinisme.

Une note interactive est apporte par la chaise de bondage ou l'on peut se faire immobiliser ou ses silhouettes sans visage ou l'on peut placer la tête pour entrer dans la peau d'une dominatrix, par exemple…

Sinon, ce qui me laisse le plus vif souvenir c'est le coin vidéo : on y peut visionner des dessins animés pornographiques très drôles. De l'Odyssée jusqu'à Star Trek, aucune œuvre n'échappe pas à l'imaginaire érotique. Mon préfère : Hansel et Gretel porno ! Tordant !



Mon avis :

Mon enthousiasme est plutôt limité à propos de ce musée. La décoration est un peu glauque, l'éclairage a une touche blafarde… L'ameublement rappelle parfois un vieux laboratoire qui n'est pas très souvent fréquenté…

La collection ne sort pas des chemins battus et si une pièce éveille la curiosité, alors on doit peiner à déchiffrer le néerlandais, parce que les notices en anglais sont truffées de fautes. Et oui, ce n'est pas top la signalétique ici…

Malgré ces impressions tièdes, je recommande la visite de ce musée, pas seulement parce qu'il fait partie du tracé des objectifs dans le Walletje, mais aussi parce qu'il sert à compléter le tableau que chacun se fait au fur et à mesure des découvertes dans le domaine de l'érotisme.

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collection assez fournie étant donne l'espace modeste, certaines pieces très bien préservées   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Sex Machines Museum - 2 Avis par Aretina F 399

  
Architecture & décoration 1/4
Accueil 0/4
Richesse de la collection 3/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 1/4
Documentation et signalétique 3/4
Rapport qualité/prix 2/4
Note Générale 3/4
Les plus : collection assez fournie étant donne l'espace modeste, certaines pieces très bien préservées
les moins : l'accueil assez froid, logique parfois étrange de la disposition des pièces (soit thème, soit époque clochait avec les autres pièces)

Qui connait cette merveilleuse ville qu’est Prague, sait que le centre de cette ville héberge un musée qui rassemble des pièces que vous ne trouverez pas dans toute boutique de souvenirs (quoi que… ;) )

Le Sex Machine Museum héberge une grande collection d’objets qui font preuve que l’imaginaire humain défie toutes frontières et barrières lors de sa recherche du plaisir.

Comme son nom le dit, vous trouverez des jouets, des machines, frivolités, accessoires. Dont certains sont des véritables petites œuvres d’art (les cannes à marcher, le pot de chambre à miroir, la spectaculaire chaise pour les trios... ou plus).
Tout ceci sur plusieurs étages et en plusieurs pièces.
Il y a une salle avec des sous-vêtements, des touchantes tentatives de coquineries pre-« dentelles, satin, voile ».
Plusieures salles sont décorées avec des appareils et machines de diverses tailles. Les machines du XIXe siècle parlent des tomes sur la mentalité de cette époque, avec l’énorme appareil servant à « assouvir » les détenues des pénitentiaires allemands, les machines « anti-masturbation » anglaises et d’autres joyeusetés du genre.
En voyant tout cela j’ai été contente de ne pas être un enfant de ces temps-la.

Mais on trouve aussi des objets qui font parte du quotidien, modifiés ou complétés afin de servir comme fontaines de plaisir. J’ai particulièrement apprécié ces objets, par leur imagination, par leur humour et par leur potentiel fantasmagorique.
Il y a des pièces qui surprennent par leur ingéniosité et simplicité, comme la sandale de hétaire grecque, dont la semelle estampait les mots « suis-moi » dans la poussière de la rue… C’est facile d'imaginer qu’il y avait des amateurs qui la suivait volontiers…

Sinon, pour les objets modernes, on peut y voir beaucoup des toys répertoriés ici sur le CDS. Parfois les voir de près est amusant, ou intéressant ou, hélas, décevant.

La salle SM Bondage, est fournie d’équipement moderne, que j’imagine disponible dans les boutiques de profil.

En montant les escaliers qui mènent d’un étage à l’autre, on peut admirer des cartes de collection illustrées , représentant des beautés burlesques qui faisaient rêver nos arrière-grands-pères. Certains illustrations sont vraiment ravissantes et se sont préservées à merveille.

Toujours en vos dirigeant vers l’étage supérieur, vous découvrez un grand écran ou se relaient des images présentant les adeptes des paraphilies et fétiches.  
J’ai une grande admiration pour l’imaginaire humain, mais certaines images m’ont fait un effet assez fort et j’ai préféré chercher d’autres cibles pour mes regards curieux.

Et pour en finir, retournons au rez-de-chaussée, dans la salle avec les sous-vêtements : comme vous le savez déjà de l’avis d’Angel69, il y a un rideau… derrière le rideau une petite salle cinéma ou l’on peut visionner la série des films pornographiques commissionnés vers la moitié des années 1920 par Alphonse XII, roi d’Espagne.
Ce fut une expérience  assez étrange visionner ces « antiquités » de l’XXX, très candides malgré l’action leste et très active.

Bref, si vous promènerez vos pas dans cette ville de rêve, tentez une visite a ce musée. C’est instructif, fait réfléchir et amuse!

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collection assez riche qui nous promène en divers coins du monde et diverses époques, la mise en scène est plus lumineuse et aérée, les horaires (ils ferment assez tard)   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Museu de l'Eròtica - 1 Avis par Aretina F 399

  
Architecture & décoration 3/4
Accueil 2/4
Richesse de la collection 3/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 2/4
Rapport qualité/prix 2/4
Note Générale 3/4
Les plus : collection assez riche qui nous promène en divers coins du monde et diverses époques, la mise en scène est plus lumineuse et aérée, les horaires (ils ferment assez tard)
les moins : la collection pourrait être encore plus grande; la lisibilité des textes qui accompagnent les pièces de l'exposition

Museu de l'Erotica est situé dans le cœur de Barcelone, sur les Ramblas. C’est une rue très agitée et vous risquez de ne pas vous apercevoir tout de suite du musée, sa bannière étant engloutie par tant d’autres…
Sinon, une fois entrés, vous achetez les billets (7,50€) et c’est parti.

Par rapport au Sex Machine Museum de Prague, ce musée–ci est plutôt orienté vers les amateurs de l'érotisme au penchant artistique. Ici vous cherchez en vain si vous cherchez des toys ou des machineries compliquées construites pour mettre un peu d’ordre dans les hormones.
Le musée présente par contre une collection des statuettes thématiques provenant des différentes époques et cultures.

Vous trouverez également des peintures et photographies érotiques, dont l'expressivité et la qualité peuvent varier.
Mes préférées dans ce champ furent les œuvres d’une artiste qui représentait le sexe féminin par l'intermédiaire des fleurs.
Sinon, toujours art graphique : deux salles ont les murs couverts avec des lithographies et dessins érotiques d’artistes qui ont été très prolifiques dans le genre : Choisy le Conin, Peter Fendi.

Art graphique d’un registre moins cru est celle qui vient de l’Asie : l’Inde et le Japon sont très bien représentés. Les reproductions des gravures Shunga sont tout à fait ravissantes et leur grâce fait rêver et vous emporte très loin des rues agitées de Barcelone…
La Chine, par contre est à découvrir à travers des délicates statuettes affichant des couples faisant l’amour. Leur fragilité, amplifiée par l’harmonie des couleurs pastel, m’a impressionnée durablement.

Même les rives de la Méditerranée ont leur ambassadeurs : des sculptures grecques bien préservées, mais aussi très peu nombreuses.

Mais la plus grande surprise que j’ai eu à ce musée fut la petite salle ou roulait le film pornographique, le même que l’on avait vu au Sex Machine Museum à Prague. Et bien, ici on l’a regardé jusqu'à la fin et on a eu ainsi l’occasion d’en apprendre des détails sur le contexte, le temps et les personnages.

Museu de l’Erotica est une expérience plus douce que le Sex Machine Museum. Mais tout aussi instructive (peut être voire davantage ?) Le fait d’avoir déjà une idée  sur les pièces n’enlève en rien de leur pouvoir de fascination. Et si vous êtes en compagnie adéquate, la visite en sera d’autant plus agréable.

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quelques éléments pas encore rencontres en autres musées du genre, la collection d'informations sur les maisons closes, les expositions   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Musée de l'Erotisme - 9 Avis par Aretina F 399

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 4/4
Richesse de la collection 2/4
Intérêt de la collection 2/4
Mise en scène 2/4
Documentation et signalétique 0/4
Rapport qualité/prix 1/4
Note Générale 1/4
Les plus : quelques éléments pas encore rencontres en autres musées du genre, la collection d'informations sur les maisons closes, les expositions
les moins : la signalétique, l'ambiance sonore...

Voilà enfin la visite au Musée de l'Erotisme sur Paris ! :)
J'avais traversé l'Europe en montant des dizaines d'escaliers dans les musées du genre (et oui, a part l'érotisme, une autre note commune sont les escaliers, toujours très nombreux !), et ce musée était encore terra incognita pour moi !
J'ai donc profité de ma visite sur Paris pour remédier à cette lacune éroticulturelle.

A première vue, le connaisseur ès musées érotiques reconnaitra l'enseigne rouge, l'entrée tapissée d'images érotique et petites babioles évocatrices...
On distingue un petit rayon bibliothèque et des jouets dans des présentoirs.
On achète les billets (si vous êtes un groupe d'au moins 4 personnes, cela vous vaut une réduction) pour 8€ et c'est parti.
Le rez-de-chaussé et le premier étage invitent à une promenade à travers les cultures et les époques. De même au sous-sol, ou l'on se croirait chez un antiquaire érotomane !
Au Musée de l'Erotisme, le déjà-vu n'a pas pu l'emporter sur moi au point de ne pas remarquer le fait inédit qu'est la présence des pièces appartenant aux cultures précolombiennes.
Les derniers trois étages réservent leur espace à différentes expositions thématiques. Ce qui peut être un plus si on se trouve à Paris quand un artiste qui intéresse expose ses œuvres au Musée.

Ce qui m'a davantage captivé l'attention, ce fut l'histoire des maisons closes, que l'on peut suivre grâce aux photos d'époque, au second étage. On fait la connaissance d'intérieurs somptueux (spécialité du Chabanais ;) ), des madames célèbres, des courtisanes, mais aussi des aspects moins joyeux et fantasmagoriques, comme la condition d'isolation, d'oisiveté d'innombrables femmes qui ont pratiqué le plus ancien métier du mode.
Et c'est encore mieux, on ne se limite qu'à Paris, on peut aussi profiter des vues du Quartier Réservé de Marseille.
Bref, à mon avis, c'est la meilleure partie de la collection permanente du musée.

Une autre chose que j'ai appréciée, bien ue je sois faible consommatrice du genre : les films pornographiques que l'on peut visionner installe dans des commodes fauteuils rouges, toujours au second étages. Il s'agit des films très lestes ou des acteurs - aux apparences qui ne leur garantiraient une carrière dans l'industrie porno de nos jours, s'adonne avec un zélé rafraichissant a toutes les folies que la luxure préconise aux âmes qui aiment croquer la vie à pleines dents.
Ce qui m'a plu : on y voit des pratiques homosexuelles masculines, ce que je n'avais pas encore vu dans les autres gemmes classiques du genre dans les autres musées visites jusqu'à présent.

Sinon, j'avoue que j'ai été un peu décontenancée à découvrir une signalétique qui me rappelait celle du Erotic Museum à Amsterdam : de fautes orthotypographies, la traduction des textes vers l'anglais qui ne rend pas honneur à ceux qui en sont responsables...

Mais une visite au Musée de l'Erotisme reste un must et je suis contente de l'avoir enfin connu !

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originalité du thème, vieux films érotiques   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Sex Machines Museum - 2 Avis par Angel69 F 300

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 1/4
Richesse de la collection 2/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 1/4
Rapport qualité/prix 2/4
Note Générale 3/4
Les plus : originalité du thème, vieux films érotiques
les moins : pas vraiment d'organisation de la collection, pas assez d'information sur les pièces, tarif

Nous sommes tombés vraiment par hasard sur ce musée en nous promenant dans les rues de Prague.
Evidemment, on ne pouvait pas ne pas y aller !
le prix des places est assez élevé : 250 Czk, soit environ 10€ - il s'agit d'un musée privé bien entendu.
Les panneaux à l'entrée nous annoncent que sont regroupés dans ce musée plus de 200 objets.

Le musée est installé sur 3 niveaux, les murs sont peints d'un rouge assez criard, renforcé par un éclairage assez fort.
dans le hall, à côté de la billeterie, on peut déjà observer quelques premières machines : un siège troué avec en dessous plusieurs langues montées sur une roue pour un cunnilingus original, ou encore une machine à plume ayant la même fonction.

Après avoir réglé, on passe un tourniquet et nous voilà vraiment dans le musée.
la première salle présente un très vieux "siège d'amour" et une collection d'anciens habits de nuit troués juste où il faut, ainsi que quelques ceintures de chasteté.

Un escalier nous emmène ensuite au deuxième étage. (de vieilles gravures érotiques ornent les murs).

La salle principale du deuxième étage présente des machines plus récentes, ainsi qu'une collection de sextoys (dans des vitrines), présentés selon une organisation qui nous aura échappée, si jamais volonté d'organisation il y avait eu. Cela dit, cela permet de voir "en vrai" certains modèles, pour les amateurs comme nous c'est sympathique ("oh t'as vu celui là je le croyais plus gros" etc)

Une vitrine présente aussi des exemples de piercings génitaux sur des organes en plastique, c'est pas du tout mon truc  :s

La salle suivante, quelques marches au dessus, est la plus vaste du musée : elle présente de grandes et ingénieuses machines en bois, notamment un tape-cul pour grandes coquines :p
Une vitrine présente également toute la collection de godes très grande taille : idem, on connaissait les articles via les fiches et avis du CDS, mais les voir en vrai c'est.. intéressant (waouh, c'est vraiment énorme surtout :s)
On trouve également diverses pièces originales, comme des machines anti-masturbation électriques :s (fin du 19ème siècle), une selle érotique (selle pour monter à cheval) de 1940, les premiers modèles de godes et vibros.
une petite affichette précise le nom de l'objet et la date en diverses langues étrangères, mais aucune information détaillée, c'est dommage

La dernière salle présente un grand nombre de machines et costumes SM - c'est un genre à part, les amateurs de ce style apprécieront sans doute.

Pour finir, nous sommes redescendus dans la première salle du rez de chaussée : en passant un rideau, on peut assister à une projection d'un vieux film érotique espagnol des années 1920 : c'est vraiment très drôle !
Entre l'acteur principal qui, dans certaines scènes, a vraiment dù mal à tenir son érection, mais qui jette des coups d'oeil réguliers à la caméra, et la mise en scène, pas plus élaborée que les films X de notre époque, c'est vraiment une des choses les plus drôles et les plus intéressantes du musée.
Personnellement je ne m'avais pas imaginé qu'il y avait déjà des films érotiques à cette époque, mais surtout parce que je ne m'étais jamais posé la question :)

En conclusion, si vous allez à Prague, visitez ce musée, bien qu'il serait souhaitable que ces propriétaires fassent un réel effort au niveau de l'information et de la présentation des pièces - ce serait bien dommage de râter ça quand on s'intéresse un minimum aux sextoys et autres accessoires sexuels :)

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tarif (5€), ambiance bon enfant   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Erotic Museum - 3 Avis par Angel69 F 300

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 2/4
Richesse de la collection 2/4
Intérêt de la collection 2/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 2/4
Rapport qualité/prix 3/4
Note Générale 2/4
Les plus : tarif (5€), ambiance bon enfant
les moins : les éléments abimés ou obsolètes ne sont ni réparés, ni mis à jour

Situé en plein coeur du Red Light District d'Amsterdam, difficile de passer dans le quartier sans être tenté d'aller y faire un tour :) Pour 5€ (ce qui n'est pas cher pour une entrée de musée à Amsterdam), on a accès à plusieurs étages et on passe un moment sympa.

A côté de la caisse, un mannequin féminin est installée sur un vélo coquin, dans la selle duquel un gode fait des va-et-vient au rythme du pédalage de sa passagère :p
Au premier étage, une collection assez variée de dessins, photos, estampes, (à noter une série de dessins de John Lennon représentants Yoko Ono nue - mais ce sont visiblement des reproductions).

L'étage suivant est celui où nous avons le plus ri, grâce à une cabine téléphonique permettant d'écouter une ancienne carte de type "téléphone rose" où une femme fait les questions et les réponses en 10 minutes et finit dans un état d'excitation total, tandis qu'elle décrit tout ce que son auditeur "lui fait".
Pour rajouter au comique de cet audio, la version française est une traduction parfois bizarre et la demoiselle a un accent vraiment drôle. ça donne des passages du genre "Oh ouiii j'ai des longues jambes, des longs cheveux, des longs cils, tu aimes mes longs cheveux ! Oh oui je sens la mayonnaise monter dans ma ***** vas-y oui tu es impressionnant !!" . Comme diraient les jeunes : MDR.

Sur ce même étage, un mannequin  nous parle dans la langue de notre choix pour nous expliquer le métier de prostituée à Amsterdam, comment ça se passe à l'intérieur de ces cabines : conditions, sécurité, hygiène, tarifs (exprimés en florins, une mise à jour serait la bienvenue, depuis 8 ans que nous sommes passés à l'euro).
On peut aussi se faire photographier sur une chaise dans une cabine similaire éclairée d'un néon rose.

A cet étage se trouvent les dessins animés érotiques qu'avait tant appréciés Aretina, mais la cassette a tellement tourné en boucle (ou alors la télé est tellement vieille) que lors de notre visite, la bande sautait puis s'arretait en permanence, impossible de regarder le moindre court-métrage. Vraiment dommage !

Les étages suivants comportent peu d'objets inoubliables.. une sorte de vieille fucking-machine en bois, mais toute cassée et pas réparée, des silhouettes SM sans visage pour faire des photos, un phallus géant en plastique, des images extraites du sulfureux ouvrage de Madonna "Sex", des mannequins dans des situations BDSM..

On finit la visite par un passage obligé dans la boutique du musée, qui est en fait une gadgeterie et non un sexshop ou une boutique liée aux pièces exposées.

Au final, rien de bien exceptionnel à voir dans ce musée, mais je garde un souvenir agréable du moment que j'y ai passé. Pour 5€, ce serait dommage d'aller à Amsterdam et de ne pas y jeter un oeil !

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Richesse des cultures et diversité des époques, Ambiance très cosy, Surprises et découvertes au rdv, largesse des horaires   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Musée de l'Erotisme - 9 Avis par Chateign F 300

  
Architecture & décoration 3/4
Accueil 4/4
Richesse de la collection 4/4
Intérêt de la collection 4/4
Mise en scène 3/4
Documentation et signalétique 2/4
Rapport qualité/prix 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : Richesse des cultures et diversité des époques, Ambiance très cosy, Surprises et découvertes au rdv, largesse des horaires
les moins : Prix

J'y suis allé, il y a deux ans, avec une de mes meilleures amies.
Pigalle est un quartier que j'adore et ce musée me faisait des pieds de nez depuis trop longtemps. J'ai donc traîné ma germaine. A l'entrée, j'ai un peu grimacé devant la note mais bon, quand on aime, on ne compte pas, il parait... (Greu !)
Et là, on a adoré ! Il y en a partout, pour tous les goûts. Erotiques ? Oui ! Mais jamais vulgaire. Tout au plus, un peu taquin. Ce fut des sourires, des regards entendus, des débats, des fou rires, des ébahissements ! C'était tout simplement bien !

Spécial coup de coeur : Un peu avant la sortie, il y a trois tv qui diffusent en boucle des films X des années 30 ! J'ai adoré !

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richesse de la collection, situation du musée, décoration et ambiance des salles, signalétique en 3 langues, prix, horaires d'ouverture du musée.   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Beate Uhse Erotik-Museum - 2 Avis par Angel69 F 300

  
Architecture & décoration 3/4
Accueil 2/4
Richesse de la collection 4/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 1/4
Documentation et signalétique 3/4
Rapport qualité/prix 4/4
Note Générale 3/4
Les plus : richesse de la collection, situation du musée, décoration et ambiance des salles, signalétique en 3 langues, prix, horaires d'ouverture du musée.
les moins : mise en scène, éclairage, horaires d'ouverture de la boutique différents de ceux du musée

Le guide du Routard ne lui consent qu'une seule étoile : il serait pourtant dommage de séjourner à Berlin sans visiter cet excellent musée !

Le musée de l'Erotisme Beate Ushe se trouve dans un quartier animé avec beaucoup de grands commerces, juste à côté du jardin zoologique de Berlin, et est accessible par de nombreux moyens de transports : bus, tram, métro.
Il est situé à l'angle d'un carrefour : avec ses grandes enseignes lumineuses, on ne peut pas le râter !
A propos de l'enseigne d'ailleurs, les lettres E et A de "Beate Ushe" sont astucieusement utilisées comme logo : en effet, les 2 lettres, montées sur un socle pivotant sur la façade du musée, présentent le chiffre 69 quand on les voit de derrière !

L'immeuble est décomposé en 3 zones : la boutique, le musée et un "cinéma" (cabines de visionnage)

La boutique
Nous avons en fait d'abord eu une petite déception concernant cette boutique : en effet, même si le musée est ouvert jusqu'à minuit, la boutique, elle, ferme à 21h. Ayant visité ce musée après diner, sans avoir prêté attention à ce détail, elle était fermée lorsque nous avons voulu nous y rendre une fois la visite terminée.
Mais comme les correspondances de métro nous conduisaient souvent au Zoologischer Garten, nous y sommes repassé un matin.
Les 2/3 de la boutique sont consacrés aux DVDs. On trouve également de la lingerie et des costumes.
Côté sextoys, il y a beaucoup de choix, les prix sont plutôt bons, mais j'ai regretté de ne pas trouver notamment de cartes postales des nombreuses oeuvres exposées dans le musée, qui aurait permis d'avoir un souvenir sympathique de celles que j'avais particulièrement appréciées, sans pour autant investir dans le livre du musée qui coûte assez cher.

Le musée
Pour accéder au musée, il faut prendre un ascenceur qui conduit au 3ème étage, et l'on redescend au fur et à mesure jusqu'au rez-de-chaussée.
chaque objet de l'exposition dispose d'une signalétique détaillée en 3 langues : allemand, anglais et français (la traduction est parfois approximative)

Les salles sont très vastes, l'ambiance est feutrée, la musique de fond est douce et agréable. Quelques écritaux  notifient tout de même aux visiteurs (qui auraient voulu s'encanailler en ces lieux ?) que le musée est équipé de caméras de surveillance (mais cela ne risque-t-il pas plutôt d'encourager les exhibitionnistes ? ^^)

La première salle, au 3ème étage, rassemble un grand nombre de dessins et estampes anciennes,chinoises et japonaises, ainsi que divers objets en provenance de ces pays mais également d'Afrique : amulettes, statuettes, objets décoratifs...
au milieu de ces pièces assez anciennes, un mannequin tente de reproduire tant bien que mal Marylin Monroe dans "7 ans de réflexion" . Ca tombe comme un cheveu sur la soupe et en plus le mannequin est vraiment horrible.
De la même façon, uncoin de la salle présente la vie de Beate Ushe, ainsi qu'une collection de figurines "bad taste bears", des oursons en tenue SM, ou en train de faire un cunnilingus à une poupée, etc.. Rigolo, mais ça coupe d'un coup l'impression que le musée était organisé de façon chronologique.

la deuxième salle regroupe de très nombreuses lithographies, dessins, tableaux. On trouve aussi pas mal d'objets intéressants, des premiers préservatifs en boyau (et illustrés en plus !) en passant par des statues de fertilité de Bali (sortes de godes-totems géants en bois), des ceintures de chasteté et des plantes aphrodisiaques.
Bien que ces pièces sont en majorité plus récentes que celles présentées à l'étage au dessus, on retrouve encore des estampes japonaises. Les objets et dessins semblent avoir été disposés un peu par hasard, sans aucune véritable logique, c'est dommage.

La dernière salle est en fait une sorte d'expo des nouveautés en matière de Sextoys, on peut en manipuler certains (les fun factory). De petites cartes de visites sont en libre service pour chaque modèle, avec photo, référence et tarif.
Il y a aussi la possibilité de consulter des ouvrages sur la sexualité (en allemand bien sur). On trouve également à cet étage un café.

Un escalier permet de rejoindre la partie cinéma (cabines), un escalator emmène à la boutique du rez de chaussée.

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j'ai trouvé dommage que l'exposition ne soit pas organisée de façon logique (chronologique, géographique, ou par type d'oeuvres) - le manque de soin porté à l'éclairage est également regrettable.

malgré cela, ce musée est vraiment chouette car ils ont vraiment une collection impressionnante et l'ambiance est sympa.
Il faut croire que ces messieurs du guide du Routard n'apprécient pas vraiment ce type d'art...  ^^

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Les horaires   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Musée de l'Erotisme - 9 Avis par Delice F 133

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 2/4
Richesse de la collection 2/4
Intérêt de la collection 2/4
Mise en scène 2/4
Documentation et signalétique 1/4
Rapport qualité/prix 2/4
Note Générale 2/4
Les plus : Les horaires
les moins : La mise en valeur de certains objets, ne pas en savoir davantage sur les objets exposés.

Visité une première fois en amoureux, j'avais aimé le calme presque religieux du au nombre restreint de visiteurs, qui permettait d'observer à loisir les objets de ma curiosité et de partager librement nos avis avec mon cher et tendre, sans avoir à faire attention de ne pas choquer le ou la voisine qui colle d'un peu trop près.

Charmée par cette première fois, nous y sommes retournés en compagnie d'un couple d'amis libertins qui ne connaissait pas les lieux. Si l'exposition permanente avait peu changé, le parcours aux étages s'est révélé d'un ennui mortel. Complètement insensible aux expositions temporaires, les lieux ont vite perdu leur attrait !

Avant d'y aller, ne pas hésiter à consulter le site internet pour se renseigner sur les expos temporaires ! Cela peut aider dans la décision finale !

Quoiqu'il en soit, mon coup de coeur (la statue de l'androïde et de la femme) à la sortie du musée est resté intact ! Elle est magnifique!

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Toutes les cultures, toutes les époques, toute forme de sexualité sauf la pédophilie, pour cause, y sont représentés sur 3 étages + cave.   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Musée de l'Erotisme - 9 Avis par IrisLableue F 87

  
Architecture & décoration 3/4
Accueil 4/4
Richesse de la collection 4/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 4/4
Documentation et signalétique 4/4
Rapport qualité/prix 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Toutes les cultures, toutes les époques, toute forme de sexualité sauf la pédophilie, pour cause, y sont représentés sur 3 étages + cave.
les moins : Négatif, non mais dommage qu'il n'y ait pas plus de posters ou d'autres produits papeteries que l'on trouve dans l'expo, tel que les étiquettes de vin, un peu "osés", au coin librairie.

Mon amour et moi, nous nous sommes régalés pendant des heures.

Côté interactif et surprise garantie: il faudra bouger un peu, changer de perspective, se pencher sur certaines "maison de poupées" afin de trouver un voyeur, un client, un fesseur dans le miroir...

Une raison pour revenir: à part les exhibits qui resteront de façon permanente, il y aura toujours une ou plusieurs expos itinérantes (veuillez vous renseigner sur le site-web), les vidéos montrés ne sont pas tjs les mêmes, la musique de fond ne l'est non plus.

La petite librairie-papeterie à la fin de l'expo offre un choix délicat de posters, livres, timbres osés...

Last but not least: un accueil chaleureux et un service aimable et compétant.

C'est sûr que j'y retournerai, d'autant plus que les heures d'ouverture (de 10 h du matin  à 2 h du matin!) ne posent aucun problème.

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richesse de la collection, les horaires d'ouverture   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Musée de l'Erotisme - 9 Avis par Anonyme26 F 2

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 3/4
Richesse de la collection 3/4
Intérêt de la collection 3/4
Mise en scène 0/4
Documentation et signalétique 0/4
Rapport qualité/prix 3/4
Note Générale 3/4
Les plus : richesse de la collection, les horaires d'ouverture
les moins : les explications déplorables, une organisation inexistante

Le 14 juillet dernier, LoupBlanc et Anonyme26 ont visité le musée de l'érotisme de Paris situé en plein coeur du sulfureux Pigalle, à deux pas du plus galvaudé Moulin Rouge. Qu'il est loin le temps de Toulouse-Lautrec... ce bon vieux Paris jadis encanaillé et gouailleur ressemble davantage aujourd'hui au clinquant sordide des néons de Las Vegas... De facto la devanture du Musée de l'Erotisme est assez quelconque, j'aurais attendu des rideaux pourpres et une enseigne en bois sculpté là où l'on me servit du plexiglas et une allure général moderne et proprette, oserais-je dire aseptisée.
  
L'entrée est un peu plus accueillante, avec idoles, amulettes, masques et autres objets de cérémonies, voire des objets du quotidien, tels que vases, coupes, couteaux, mobilier... Le sous-sol et les deux premiers étages sont aussi constitués de ce ramassis éclectique d'objets souvent à visée sacrée, parfois à l'usage plus artisanal ou uniquement burlesque ou décoratif. Ils sont originaires pour la plupart d'Amérique du Sud, d'Afrique, mais aussi de Grèce Antique et du Japon (la collection est moins prolixe quand à ces deux dernières provenances). Ces étages-là regorgent aussi de lithographies indiennes, asiatiques, ainsi que d'anciennes photographies et autres dessins coquins plus occidentaux et plus récents (première moitié du XXème siècle). J'ai été fascinée par les objets, mais je déplore les commentaires stupides qui n'éclairaient pas vraiment leur provenance, que ce soit d'ordre géographique ou temporel, ni même l'usage des objets quotidiens ou les cultes religieux relatifs aux objets sacrés. Tout cela sans mentionner les nombreuses fautes d'orthographes et les phrases que l'on retrouve à l'identique d'une vitrine à l'autre, parfois au sein de la même vitrine!!! De plus j'aurais souhaité que les objets soient regroupés, soit par thème, soit par époque, soit par lieux de provenance. Des figurines modernes franchouillardes côtoient des lithographies indiennes et des amulettes africaines, une collection de rosebuds julian snelling trône à côté de pièces de mobilier lubrique ancien et de sculptures récentes... La collection est riche et variée, très intéressante, mais elle n'est pas mise en valeur car elle est présentée sans aucun souci de classement ou d'éclairage culturel, quel dommage! Ceci dit j'ai beaucoup apprécié cette partie du musée.

Au troisième étage, on peut visionner des films pornographiques anciens qui paraissent très libres quand aux diverses pratiques (notamment homosexualité et ô beurk, zoophilie). Cet étage relate également l'histoire des Maisons Closes en particulier et de la prostitution en général, de la fin du XIXe siècle à l’année 1946 (date de la fermeture des maisons closes en France). Cette collection est riche: photos et œuvres graphiques qui nous plongent dans l'univers des Maisons Luxueuses mais aussi de la misère de la rue. Ces images ne concernent pas seulement les parties « festives », mais aussi le quotidien des filles de joie. J'ai trouvé les textes beaucoup plus intéressants, quoique je sois là aussi restée sur ma faim d'informations. Quelques documents, tels que des « notes de frais » viennent compléter cette exposition, ainsi que des lithographies de Degas (Toulouse-Lautrec, où es-tu???).

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Tout : Une grande diversité d'oeuvres, peintures, sculptures, photographies, de supports vidéos et cinématographiques, de mobiliers, de jeux de lumières et un très bon accueil. L'humour faisait partie de l'ambiance. Ce musée était très bien situé, à quelques mètres de la place Saint Marc.
  
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Museo d’Arte Erotica - 1 Avis par Loupdusud H 102

  
Architecture & décoration 4/4
Accueil 4/4
Richesse de la collection 4/4
Intérêt de la collection 4/4
Mise en scène 4/4
Documentation et signalétique 4/4
Rapport qualité/prix 4/4
Note Générale 4/4
Les plus : Tout : Une grande diversité d'oeuvres, peintures, sculptures, photographies, de supports vidéos et cinématographiques, de mobiliers, de jeux de lumières et un très bon accueil. L'humour faisait partie de l'ambiance. Ce musée était très bien situé, à quelques mètres de la place Saint Marc.
les moins : Il est fermé... quel dommage!!

J'ai hésité avant de vous proposer un avis sur un musée disparu... mais finalement j'ai décidé de le faire et cela, au moins, pour deux raisons :

1 - Il est toujours référencé ici et nous avons eu la chance de le visiter quelques mois avant sa fermeture.
Nous y étions restés une fin d'après-midi et une soirée. Nous sommes restés sous le souvenir des délices variés de la richesse des expositions, mais aussi la beauté naturelle du bâtiment.

Comment est-ce possible qu'un tel lieu, d'un charme discret et riche en oeuvres originales, disparaisse d'une ville aussi magique, voluptueuse et emblématique que Venise ?!! La Ville par excellence du Carnaval, de ses masques et habits somptueux, ses instants débridés et sensuels !

2 - A l'été 2006, le responsable des lieux semblait avoir des projets pour de nouvelles expositions à venir... En 2007 nous avons donc été très étonnés de ne pas retrouver notre Museo d’Arte Erotica. Nous ne connaissons pas les raisons de sa fermeture. En conséquence, si quelqu'un parmi les honorables membres du CDS dispose d'informations, nous serions ravis qu'il nous les communique. Merci sincère par avance.

 

Collection riche et variée   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Musée de l'Erotisme - 9 Avis par Chynnah F 95

  
Architecture & décoration 1/4
Accueil 1/4
Richesse de la collection 3/4
Intérêt de la collection 2/4
Mise en scène 1/4
Documentation et signalétique 1/4
Rapport qualité/prix 3/4
Note Générale 1/4
Les plus : Collection riche et variée
les moins : pas beaucoup d'interaction, trop d'étages, musique de fond ennuyeuse à mourir

Beaucoup d'oeuvres, de photos, de sculptures provenant de tous les siècles et tous les continents.  Très intéressant... mais quel ennui !!! Rien n'est fait pour donner l'envie de revenir aux visiteurs !
Personnellement, je me suis vraiment beaucoup ennuyée, on a l'impression de visiter un couvent, un comble !! Les visiteurs sont assez silencieux et n'osent pas s'exprimer, la musique de fond est propice à nous plonger dans les bras de Morphée et la plupart des oeuvres ne sont pas réellement mises en valeur.  Dommage car elles valent toutes le détour...
Je pense vraiment que les gérants de l'endroit devraient revoir le design des différents étages qui est assez pompeux et gonflant, histoire que le tout soit plus interactif et donne envie de revenir...

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un endroit dédié au sexe au sens culturel parfois on trouve des objets sympa   
Catégorie : Arts et Culture > Expositions et Musées > Musées spécialisés - Produit : Musée de l'Erotisme - 9 Avis par ciceron H 230

  
Architecture & décoration 2/4
Accueil 1/4
Richesse de la collection 1/4
Intérêt de la collection 1/4
Mise en scène 1/4
Documentation et signalétique 2/4
Rapport qualité/prix 1/4
Note Générale 1/4
Les plus : un endroit dédié au sexe au sens culturel parfois on trouve des objets sympa
les moins : peu de chose pas d'ambiance on ne regarde pas un phallus comme un tableau

décevant

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